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Chroniques des albums

 

1997

 

"Que s'est il donc passé en 1997 pour que Docteur Sadd choisisse cette année-là pour baptiser son sixieme album studio ainsi ? Ce qui est sûr, c'est que le Rock étant mort un jour d'avril 1994 (...), ce dernier fait de la résistance depuis toutes ces années pour faire vivre son esprit !
Mélangeant alors le Rock francais des années 80-90 et la Pop mélodique des années 2000, Docteur Sadd se place dans l'air du temps, celui du XXIe siècle, celui des BB Brunes, Parisians et autres Plasticines, avec ce coté Mods, à la fois Rock'n'Roll et tres stylé.
Le premier single de cet album, La fille que j'aime, fait l'objet d'un clip, et n'est pas sans rappeler des productions de Jad Wio, mais aussi - étonnammant - des Visiteurs (Bertignac). Les paroles ont un coté naïves, faciles, mais le rythme et la tension que son chanteur met dans cet enregistrement lui donnent un vrai cachet et une vrai force.

Les dix autres titres sont comme ça, tres dynamiques, avec des textes faciles à retenir, à chanter, et à danser. De quoi créer une belle ambiance dans les salles de concerts. Que demander de plus à un album, 60 ans après la création du genre ?
Notez que Dr Sadd est un projet solo, le chanteur est aussi celui des Zarathoustra et des Popstituées. Sur cet album, il chante, mais il joue aussi la guitare, la basse, les claviers et les percu. Julien Russo s'associe à Dr Sadd pour se charger de la batterie.
Si vous aimez les filles et le Rock'n'Roll, cet album est pour vous ! Si vous aimez les gars, ça marche aussi !"

 

http://lamagicbox.com/visuArticles.php3?typeArticle=9#4808

 

 

"Les prescriptions du Docteur Sadd sont aussi pléthoriques qu’efficaces. Aujourd’hui « 1997 » délivre sa dose de rock éternel et de ballades pop sans qu’on y trouve à redire. Non, le rock n’est pas mort en avril 94… Explications ! Thomas aka Docteur Sadd a toujours eu le verbe facile et la sémantique définitive. A commencer par les noms d’album. C’est ainsi qu’en 2011, avec les Popstituées, un groupe de Créteil, il sort l’album « Le Rock Est Mort Un Jour d’Avril 1994 ». Quatre ans plus tard, on gagne quelques années puisque « 1997 » voit le jour. Notre bon Docteur semble donc avoir ressuscité le binaire qu’il n’est pas le seul à vouloir extraire du caniveau. L’ex journaliste du Monde Bruno Lesprit affirmant même dans un récent ouvrage que le « Rock n’roll est là pour rester ». Oui, le rock n’est pas mort, il est simplement devenu vieux. Depuis 20 ans, chacun puise dans la décennie de sa chair (des 50’s aux 90’s), les motivations et l’énergie de son désespoir. Le tout avec l’infime espoir d’en trouver la substantifique moelle et de l’interpréter au mieux des codes qui lui font honneur. Soit être toujours à la limite de l’émotion et de la sensation. Toujours en alerte, sur le fil. C’est la grande différence entre le tout venant et cette pure énergie fébrile et adolescente qu’il faut désormais réinventer à chaque album. Quel que soit son âge. Docteur Sadd s’y essaye avec un bonheur presque sans faille et une production qui flirte avec le stakhanovisme. Si on compte bien, « 1997 » est son 11ème album en 4 ans !! Que ce soit sous le nom de Zarathoustra, Popstitués, The Doc Sadd Initiative ou Docteur Sadd, le haut savoyard sait ce que produire veut dire.
Avec sa dernière livraison, cette urgence rock et cette zone d’inconfort sont touchées du doigt sur trois titres : « La fille que j’aime », « J’ai plus envie » et « D’astres en désastres ». Cette voix « à la limite » sur de belles guitares signe son rock. Davantage porté sur le mid tempo et la balade, le reste de l’album joue la séduction tout en douceur. Pour ce qui est de l’année 1997, aucune précision explicite n’est apportée dans les textes (en français !) du monsieur. Côté musique, les incursions grunges (puisque c’est de cela dont il est question dans les années 90 avec le brit rock en réaction) sont à peine effleurées. On est ici dans un rock presque 60 ou plus exactement de ses réminiscences parisiennes du début du siècle : BB Brunes, Second Sex et Parisians en tête ! Rock made in France."

http://www.rockmadeinfrance.com/…/…/docteur-sadd-1997/14781/


 

 

Chroniques Orchestra Folk

 

"Avec sa pochette très psychédélique, le nouvel album de Docteur Sadd s’ouvre sur une musique très Beatlesienne, seconde période. Le chanteur  n’a certes pas le timbre de Paul McCartney, mais une nonchalance fort plaisante ma foi.

Je ne connaissais pas cet artiste avant que le CD ne tombe dans ma boite aux lettres. Je suis toujours un peu méfiante (à tort d’ailleurs) lorsque je reçois une autoproduction. Il faut dire que j’en ai reçu des albums enregistrés et mixés vite fait, mal fait, au fin fond d’un home studio. Et là, on leur dit quoi à ces jeunes qui attendent un retour positif? On est parfois bien embêté…

Mais revenons-en à ce brave Docteur. J’avoue avoir été très emballée par le premier morceau intitulé "Si je m’en allais". J’ai aimé la voix et les influences seventies. Excellentes références, jeune homme ! On sent que vous vous êtes imbibés des coups d’harmonica de Bob Dylan et des coups de tambourin des Byrds. Avez-vous inhalé les mêmes substances qu’eux pour arriver à chanter tout en planant?

Quelque chose en vous, Docteur Sadd, me fait penser à Louis Bertignac. Vous avez le mérite de chanter votre pop en français quand tant de vos camarades s’essaient avec plus ou moins de succès à la langue de Shakespeare. Vous manquez parfois de délicatesse dans les mots, plus rockeur que gentleman. Est-ce l’arrogance de votre jeunesse? Allez, je vous pardonne, ça vous va bien.

Quand vous vous attaquez au blues, on claque des doigts avec plaisir et on vous suit. Bien joué les mecs ! Mais si je devais vous faire un petit reproche, je dirais que l’ensemble manque un peu de pep’s. Arrive un moment où l’on a envie que ça balance un peu plus et que vos guitares électriques se mettent à hurler.

Je réécouterai cependant votre disque plus folk qu’orchestral avec plaisir. A suivre, Docteur Sadd. Votre talent me semble prometteur.

 

Agnés Dautraix

 

 

Jamais à cours de projets, Docteur Sadd est connu pour son rôle de chanteur de Zarathoustra mais aussi des Popstituées avec qui il a mis dans les bacs différents albums et s’il navigue également en solitaire, ce n’est que pour mieux ajouter des cordes à son arc, lui le multi-instrumentiste aux multiples talents qui est également producteur pour PTP Records … Bien décidé à nous charmer avec son nouvel album, l’artiste ne délaisse pas le moins du monde ses racines empreintes de psychédélisme et s’attache à mettre autour des influences entre folk et blues avec moult guitares acoustiques et avec en prime un chant et un harmonica à la Dylan, juste ce qu’il faut mais point trop n’en faut. Des textes en Français pour mieux convaincre, des chœurs qui contribuent à installer des ambiances planantes, Docteur Sadd a choisi de nous emmener sur les chemins de traverse de la chanson folk et le fait avec beaucoup de second degré, nous délivrant pour l’occasion une ordonnance dans laquelle on remarque un « Bandit dandy » mais aussi « Joe » et « Wendy » et où l’on se laisse interpeller par des titres comme « La tête sur tes jambes », « Elle avait le blues » ou « Dans le désert ». En accord ou en slide, en folk ou en blues, en acoustique ou en électrique, cet « Orchestra Folk » n’a pas fini de surprendre et c’est bien ce qui compte par dessus tout ! Si vous avez toujours hésité entre Dylan et Thiéfaine, Docteur Sadd vous aidera peut-être à trouver un juste équilibre entre les deux …

 

Zicazic



 

Chroniques « Neofolktronica Destruction »

 

 

« En sortant pas moins de quatre albums depuis 2011, Sadd s’est naturellement inscrit parmi les artistes les plus prolixes de sa génération et s’il n’a pas encore atteint son premier quart de siècle, le jeune homme ne manque pour autant ni d’idées ni de talent ! Volontairement installé dans un registre qui papillonne entre dark folk et pop electro avec en prime des accents noise, pop et new wave, le troubadour y gagne forcément en originalité et pimente encore un peu plus les choses en interprétant ses propres textes en Français et en jouant quasiment tous les instruments présents sur ses albums, « Neofolktronica Destruction » comptant en tout et pour tout une seule invitée, Clara Girault au violon et aux chœurs. Entré directement dans l’ère du numérique, Sadd distribue comme il se doit cette nouvelle galette sur toutes les plateformes de téléchargement, son label se chargeant de la distribution des exemplaires physiques joliment ornementés d’un artwork signé par la Franco-Serbe Milena Nicic. Surprenante au premier abord, la rencontre inopinée avec les treize titres de l’album produit l’effet pour le moins inattendu de nous transporter quelque part entre Bashung et Thiéfaine avec un lot de belles chansons à la fois délicates, redondantes et subtiles, Sadd trouvant de temps à autre quelques arrangements plus audacieux pour redonner un peu de peps à un album qui, du même coup, n’est jamais ni linéaire, ni ennuyeux. De titres comme « Maria », « Johnny s’en va-t-en guerre » ou « Dans un rade incertain » que l’on retrouve sous forme de clips sur la toile en morceaux comme « Sur la route », « Perdu », « Une nuit de chagrin » ou « Deltaplane », « Neofolktronika Destruction » nous offre à chaque instant de nouvelles images, de nouvelles senteurs, de nouvelles sensations qui font qu’une fois que l’on arrive au terme de l’ouvrage, on a naturellement hâte d’y retourner au plus vite. C’est à ça que l’on reconnaît les grands albums m’a t’on dit un jour … »

 

Fred Delforge 24/06/13 Zicazic.com

 

 

 

« Le jeune lyonnais revient sur le devant de la scène indie avec un son tout nouvel album étrangement dénommé Neofolktronica Destruction. Il nous distille un patchwork d’influences allant de l’électro-Folk psychédélique à une pop plus mélancolique. L’artiste n’est pas avare de son art avec treize titres fort bien amenés et dissimulés derrière un artwork quelque peu déroutant. Le substrat d’influence proposé est limpide tout en apportant un éclectisme gouleyant et bien canalisé sans oublier quelques petits empreints qui me rappelle ‘sieur Aubert comme sur le titre Un jour je ne t'aimerais plus…

L’ouvrage fait suite à Lovers Hight Week End et nous débarque sans la moindre défaillance dans l’univers psycho-mélodique de Sadd, révélant ainsi un breuvage agréable et intimiste propulsant en toute simplicité son talent d’écriture vers le haut de gamme.

Neofolktronica Destruction reste intransigeant et propose une mélancolie omniprésente posée sur des structures rudement efficaces à l’ampleur attractive. L’homme semble se fixer sur un style plus posé et orienté que sur son album précédent, ce qui nous donne au final un assemblage fort homogène. La production est bien adaptée à sa musique tout en dynamisant des saveurs particulières qui subliment les atmosphères de chacun des titres.

Le produit est suffisamment pertinent et qualitatif pour nous convaincre tout en attisant facilement notre curiosité. Je ne peux que vous conseiller l’acquisition de cet album, qui résonne dans les brumes d’une folk accrocheuse tout en nous démontrant la maturité d’un artiste solitaire… Notons l’excellent instrumental Le dernier couché de soleil qui clôture cet album dans la délicatesse d’un moment éphémère… »

 

Gérard 17/07/13 zikannuaire.com

 

Chroniques « Indian Psycho Pop »

 

 

« Le titre de l'album indique la tendance, ou plutôt justement, que tendance, il n'y a pas. Joyeux fourre-tout ou George Harrison aurait surement retrouvé ces petits, les 11 titres de ce groupe lyonnais proposent une world pop décomplexée, ou j'ai parfois du mal à raccrocher les wagons - l'instrumental Indians Rock song II par exemple - mais quand l'instinct pop reprend le dessus - Je crois que ne ne t'aime plus - Le Doc Sadd Initiative démontre qu'il  sait être efficace. Les titres du disque laissent à penser que l'on a là un disque concept, avec un fil conducteur, façon Melody Nelson, même si celui ci ne m'a pas sauté aux yeux. De mon point de vue, dommage que des 3 mots composant le titre du disque, c'est Indian qui tire la couverture plutôt que pop, mais indéniablement, ce groupe propose une musique qui se démarque de celle de ces petits camarades, et en soi, déjà, c'est un bel exploit. »

 

Phil pour Sucre Pop



 

 

« Dès l’engage avec Je crois que je ne t'aime plus suivi de Un gout de fraise, nous embarquons sur les embardées d’un rock pop efficace et frais.  Entre mélodies exotiques et textes légers, à vous d’appréciez cet art multidirectionnel et épicés.  En ce qui me concerne l’alchimie ne s’infuse pas clairement dans ma tête, ce qui me laisse relativement hermétique face à un tel medley d’influences et de genres musicaux, ce qui a la don de perdre mon esprit embrumé. On retrouve d’ailleurs, cette difficulté et ce mélange sur les albums solos de Sadd.  Ce qui n’était pas un défaut sur une prestation en solitaire, devient sur cet ouvrage un handicap qui me rebute quelque peu.  Même si quelques titres au format accrocheur se démarque tel que Indian Rock Song II et Amsterdam experience, je reste statique sur le reste.  Comme à son habitude,  la production est limpide, offrant de l’air à chacun des instruments avec aucune sur-longueur néfaste.

Cet assemblage, n’est pas évident à détailler et à chroniquer de par son éclectisme culturel et stylistique, manquant quelque peu d’homogénéité. La sauce exotique le composant n’est clairement pas ma tasse de thé,  mais comme on dit les goûts et les couleurs divergent d’une personne à l’autre. Un album bien sympathique à la personnalité forte, qui risque de plaire ou déplaire, c’est selon vos envies.  A découvrir pour l’originalité et la qualité d’interprétation et la richesse du produit proposé. »

 

Gérard Pour Zikannuaire

 

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